Justice
EAN13
9791096575244
ISBN
979-10-96575-24-4
Éditeur
MAISON CF
Date de publication
Nombre de pages
180
Dimensions
24,5 x 30 x 2,2 cm
Poids
1374 g
Langue
français
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« La justice avait des représentations,
Thomas Klotz y ajoute donc utilement des photographies. »
MICHEL POIVERT
Ceux de L'Histoire de l'Inquisition au Moyen Âge, parti chez l'imprimeur.
L'empire du Saint-Office de l'Inquisition Romaine, dont on peut dater les débuts dans les dernières années du XIIe siècle près le tombeau de l'apôtre Pierre, et dont les tribunaux avaient semé la terreur, cultivé l'abrutissement des esprits, courbé les cœurs aux douceurs de l'obéissance avec plus ou moins d'efficacité selon les contingences politiques et le bon vouloir des princes, perdait en juillet 1834 sa province hispanique : la dernière, et la meilleure. À partir de cette date, Rome ne disposait plus de par le monde du moindre « bras séculier » pour punir l'hérétique ou l'apostat, chasser le musulman ou le juif, enfermer le flagellant ou le protestant, brûler le bougre ou le mécréant. Chiffrons donc, en négligeant la sauvagerie des répressions épiscopales ou papales antérieures à la systématisation juridique du contrôle de la foi et des œuvres, à quelque six siècles et demi la période couverte tant bien que mal par le tribunal romain, avec l'appui enthousiaste ou résigné des pouvoirs laïques. Six siècles et demi. Un tiers de la durée du christianisme. Six siècles et demi parcourus par l'historien nord-américain le long d'une œuvre dont les sommets sont A history of the Inquisition of Middle Ages (New York, 1887) et A history of the Inquisition of Spain (1906-1907). L'Histoire de l'Inquisition au Moyen Âge, que la France découvrait en 1900 grâce à la traduction de Salomon Reinach (1858-1932).
À quelques exceptions près, les historiens considèrent aujourd'hui encore qu'il est au moins téméraire et certainement maladroit d'aborder n'importe quel chapitre de l'histoire du brigandage romain sans se mettre au préalable à l'écoute de Lea. Pour le souffle. Pour la masse documentaire et la sérénité du récit.
Et ceux de Giorgio Baglivi Anatomie, morsure et effets de la tarentule
Le De anatome, morsu et effectibus tarantulae de Giorgio Baglivi (L'anatomie, la morsure et les effets de la tarentule ; Rome, 1696 ; Genève, 1698) eut un énorme succès éditorial et fit l'objet de nombreuses études. Baglivi étudie l'anatomie de la tarentule, son habitat, la nature de son poison et les effets qu'il produit sur le corps humain et animal. L'analyse de ces éléments devient l'occasion de décrire la région où on recense le plus de cas de morsures de tarentule, les Pouilles, et les bienfaits de la plus efficace des thérapies : la musique. Entre descriptions de paysages et récits d'expériences, allant de l'expérimentation à la présentation de cas cliniques, ce texte reconnaît que le seul antidote contre le venin d'araignée est le rituel qui permet au patient de danser et donc d'expulser la maladie par mouvement et transpiration.
Après avoir terminé ses études de médecine à Naples et à Salerne, Giorgio Baglivi (Ragusa, Dalmatie 1668 – Rome 1707) développe sa formation, entre autres, à Bologne avec Marcello Malpighi. Médecin des papes Innocent XII et Clément XI, Baglivi devint professeur de chirurgie et d'anatomie à la Sapienza de Rome, puis, jusqu'à sa mort, professeur de médecine théorique dans la même université. Il fut membre de la Royal Society de Londres. Le De praxi medica et le De fibre motrice sont ses œuvres majeures.
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