- EAN13
- 9782213026510
- ISBN
- 978-2-213-02651-0
- Éditeur
- Fayard
- Date de publication
- 06/03/1991
- Collection
- Littérature Française
- Nombre de pages
- 392
- Dimensions
- 23,5 x 15,3 x 2,1 cm
- Poids
- 552 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 798.4
- Fiches UNIMARC
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La Gloire et le jeu
Des hommes et des chevaux (1766-1866)
De Nicole de Blomac
Fayard
Littérature Française
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A la fin de l'hiver 1766, devant la cour réunie, à la plaine des Sablons transformée en hippodrome, le duc de Brancas défie, par cheval interposé, un gentleman anglais. C'est le début des courses en France. Car le duc, bien que battu, ne renonce pas. Avec une poignée d'aristocrates fortunés qui partagent son goût du jeu et son amour de la gloire, il va se battre pour introduire en France des chevaux rigoureusement sélectionnés depuis des générations par les éleveurs anglais et que l'on appellera " pur sang ". Bientôt, à Vincennes comme à Fontainebleau, les privilégiés se pressent pour admirer des chevaux dont la généalogie est à l'image de ceux qui les élèvent et les possèdent.
Un temps, le cheval de sang, symbole de la noblesse, est rejeté sous la Révolution. Mais Bonaparte, qui a découvert en Egypte le cheval arabe, comprend vite son importance dans la guerre de mouvement et de vitesse. Devenu empereur, il établit officiellement les courses françaises. Il veut faire mieux que les Anglais et encourage la production nationale d'élite. Les régimes se succèdent tandis que sont créées les institutions qui organisent les courses, notamment le Jockey Club, l'un des temples du jeu et des élégances de la vie parisienne.
Pour les uns, ces courses ne sont que faste et ostentation. Pour d'autres, elles devraient être une " question d'utilité publique, de richesse et de prospérité nationale ". Mais désormais des spectateurs de plus en plus nombreux viennent tenter leur chance pour quelques sous sur les hippodromes. Les formidables succès de Monarque, l'un des plus beaux chevaux du XIXe siècle, et de Gladiateur, dont la renommée dépasse les frontières, ouvrent des perspectives à toutes les spéculations...
Nicole de Blomac, qui a été éleveur pendant trente ans, est diplômée de l'Ecole des hautes études en sciences sociales.
Un temps, le cheval de sang, symbole de la noblesse, est rejeté sous la Révolution. Mais Bonaparte, qui a découvert en Egypte le cheval arabe, comprend vite son importance dans la guerre de mouvement et de vitesse. Devenu empereur, il établit officiellement les courses françaises. Il veut faire mieux que les Anglais et encourage la production nationale d'élite. Les régimes se succèdent tandis que sont créées les institutions qui organisent les courses, notamment le Jockey Club, l'un des temples du jeu et des élégances de la vie parisienne.
Pour les uns, ces courses ne sont que faste et ostentation. Pour d'autres, elles devraient être une " question d'utilité publique, de richesse et de prospérité nationale ". Mais désormais des spectateurs de plus en plus nombreux viennent tenter leur chance pour quelques sous sur les hippodromes. Les formidables succès de Monarque, l'un des plus beaux chevaux du XIXe siècle, et de Gladiateur, dont la renommée dépasse les frontières, ouvrent des perspectives à toutes les spéculations...
Nicole de Blomac, qui a été éleveur pendant trente ans, est diplômée de l'Ecole des hautes études en sciences sociales.
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