- EAN13
- 9782259317092
- Éditeur
- Plon
- Date de publication
- 24/08/2023
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Plon 22,00
Après L'Amande, best-seller vendu dans 26 pays, Les Coquelicots signe le grand
retour de Nedjma. Un roman transgressif et subversif qui brise tous les tabous
de la sexualité féminine et masculine en terre musulmane.
" Il m'a fallu traverser la mer, supplier la pierre, vendre mes illusions au
premier vent qui se lève et qui promet liberté, dignité et sérénité, avant
d'intégrer quelques évidences qui décryptent notre chaos neuronal collectif.
Cette affreuse mélasse où fermentent des millions de zombies ahuris résulte
d'une seule cause : la faim. Une faim obsédante, qui ulule même quand les
placards débordent de victuailles. Une faim absurde, irrationnelle et obscène,
nourrie par les disettes cycliques, engraissée par la cupidité des maîtres
successifs et abusifs, excitée par des prêcheurs aux yeux révulsés et à la
voix stridente, qui décrivent le paradis comme une foire gargantuesque où les
musulmans se bâfrent tels des cochons de tout ce qui leur tombe sous la dent.
Chômeurs et chômeuses, pauvres et pauvresses, gueux et gueuses, déchets
scolaires, accros au shit, à la seringue, aux médocs, à la colle forte, ne
restent aux inutiles que la mer à traverser clandestinement ou les barbus à
servir ouvertement.
J'ai fait semblant de servir les barbus parce que moi aussi j'avais (et j'ai
encore) faim. "
retour de Nedjma. Un roman transgressif et subversif qui brise tous les tabous
de la sexualité féminine et masculine en terre musulmane.
" Il m'a fallu traverser la mer, supplier la pierre, vendre mes illusions au
premier vent qui se lève et qui promet liberté, dignité et sérénité, avant
d'intégrer quelques évidences qui décryptent notre chaos neuronal collectif.
Cette affreuse mélasse où fermentent des millions de zombies ahuris résulte
d'une seule cause : la faim. Une faim obsédante, qui ulule même quand les
placards débordent de victuailles. Une faim absurde, irrationnelle et obscène,
nourrie par les disettes cycliques, engraissée par la cupidité des maîtres
successifs et abusifs, excitée par des prêcheurs aux yeux révulsés et à la
voix stridente, qui décrivent le paradis comme une foire gargantuesque où les
musulmans se bâfrent tels des cochons de tout ce qui leur tombe sous la dent.
Chômeurs et chômeuses, pauvres et pauvresses, gueux et gueuses, déchets
scolaires, accros au shit, à la seringue, aux médocs, à la colle forte, ne
restent aux inutiles que la mer à traverser clandestinement ou les barbus à
servir ouvertement.
J'ai fait semblant de servir les barbus parce que moi aussi j'avais (et j'ai
encore) faim. "
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