- EAN13
- 9782253089377
- Éditeur
- Le Livre de poche
- Date de publication
- 04/08/2011
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Édition enrichie (Préface, notes, chronologie et bibliographie)
La Maison du Chat-qui-pelote, c’est d’abord une enseigne de boutique doublée
d’un tableau : « Une formidable pièce de bois, horizontalement appuyée sur
quatre piliers qui paraissaient courbés par le poids de cette maison
décrépite, avait été rechampie d’autant de couches de diverses peintures que
la joue d’une vieille duchesse en a reçu de rouge. Au milieu de cette large
poutre mignardement sculptée se trouvait un antique tableau représentant un
chat qui pelotait. »
Mais cette nouvelle, écrite en 1829 et plus tard placée par Balzac en
ouverture de La Comédie humaine, est elle aussi un tableau vrai, tableau du
Paris commerçant – le Marais et la rue Saint-Denis – que l’écrivain prend
plaisir à peindre. Un tableau de mœurs, également, et son premier titre,
Gloire et malheur, laissait plus directement deviner que s’y jouait le destin
d’une femme : « Les humbles et modestes fleurs, écloses dans les vallées,
meurent peut-être quand elles sont transplantées trop près des cieux, aux
régions où se forment les orages, où le soleil est brûlant. »
Présentation et notes par Patrick Berthier.
La Maison du Chat-qui-pelote, c’est d’abord une enseigne de boutique doublée
d’un tableau : « Une formidable pièce de bois, horizontalement appuyée sur
quatre piliers qui paraissaient courbés par le poids de cette maison
décrépite, avait été rechampie d’autant de couches de diverses peintures que
la joue d’une vieille duchesse en a reçu de rouge. Au milieu de cette large
poutre mignardement sculptée se trouvait un antique tableau représentant un
chat qui pelotait. »
Mais cette nouvelle, écrite en 1829 et plus tard placée par Balzac en
ouverture de La Comédie humaine, est elle aussi un tableau vrai, tableau du
Paris commerçant – le Marais et la rue Saint-Denis – que l’écrivain prend
plaisir à peindre. Un tableau de mœurs, également, et son premier titre,
Gloire et malheur, laissait plus directement deviner que s’y jouait le destin
d’une femme : « Les humbles et modestes fleurs, écloses dans les vallées,
meurent peut-être quand elles sont transplantées trop près des cieux, aux
régions où se forment les orages, où le soleil est brûlant. »
Présentation et notes par Patrick Berthier.
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