Avez-vous déjà lu un roman de Rebecca F. Kuang? Si ce n'est pas encore chose faite, on vous y encourage vivement ! Et ça tombe bien car voici sa nouveauté : un roman qu'on lit d'une traite tellement l'intrigue et la plume nous happent !
Un thriller littéraire grinçant qui parle de racisme, d'appropriation culturelle et du vol de la propriété intellectuelle.
Une merveille !

Ah mais quel livre !

Iris est en compétition avec un autre journaliste, Roman Kitt, pour le poste au sein du journal pour lequel ils travaillent. Mais la jeune fille est préoccupée par un sujet plus sérieux : son frère est parti au front, combattre dans une guerre qui oppose deux divinités ancestrales et dont la querelle touche de plein fouet les humains.
Mais Iris va tout quitter pour devenir correspondante de guerre pour un journal concurrent dans le but de retrouver son frère dont elle n'a plus de nouvelles depuis des mois.
Alors qu'elle témoigne du tumulte des combats, c’est son cœur qui se retrouve pris d’assaut par nul autre que roman, son rival, venu la rejoindre dans la zone de combat.
Divines Rivalités est un roman qu’on lit d’une traite, à l’univers riche et original, mêlant habilement fantasy et aventure historique à une romance délicieuse entre deux jeunes que tout oppose.
On ne peut s'empêcher de fondre pour nos deux protagonistes au fil de leur correspondances, sans pour autant oublier les dangers auxquels ils font face à cause des combats qui s'intensifient !
On n'en lâche pas une miettes et on à hâte de lire la suite de cette histoire épique.

Cette histoire nous est contée par Gabriel de Leon, anti-héro mi vampire, mi-humain. Rejeté des siens qui le considère comme une abomination, il se trouve forcé à devenir un Sang Argent au sein d'un ordre spécial dont la mission est de combattre les vampires qui arpentent la Terre depuis que le soleil à disparu.

Pas de vampires végétariens qui scintillent dans ce roman. Ceux-là sont vicieux, cruels et se délectent allègrement du sang de leurs victimes. D'ailleurs, l'heure est grave car les vampires gagnent constamment du terrain et les humains sont en voie d'extinction.

Les adeptes de Anne Rice et Robin Hobb se régaleront avec ce premier tome à la narration astucieuse où Gabriel nous conte ses deux périodes de sa vie. Hâte de dévorer le prochain !

Ce roman tient absolument toutes ses promesses : un univers fantasy intéressant, une héroïne crédible et intelligente, capable de transformer ses faiblesses en atouts, une école militaire mortelle pour dragonniers, des secrets, des intrigues politiques, des retournements de situations, de l'action, un brin de romance et surtout, surtout DES DRAGOOOOOOOONS !!!!!!

Alors oui, ce livre reprend des éléments déjà pas mal utilisés dans les roman fantasy, j'ai nommé les ennemis jurés qui finissent par se rapprocher, l'école militaire impitoyable où les élèves peuvent s'entretuer, l'héroïne que tout le monde pense faible et une proie facile qui s'avère être bien "badass", le héros ténébreux et à la morale douteuse qui a un cœur en or une fois qu'on le perce à jour.

Puis il y a aussi quelques personnages un peu cliché, qui auraient pu être mieux construits et qui servent clairement à faire briller le héros par contraste.
Bref des ingrédients somme toute classiques mais qui dans le cas de ce roman fonctionnent complètement, au point qu'on en oublie rapidement ses défauts tant l'intrigue est addictive !

Le bonus un peu empoisonné de ce livre c'est qu'on en ressort avec la furieuse envie d'avoir son propre dragon... *soupir*

Emma, 17 ans, est bien décidée à tirer le meilleur de son déménagement à Strasbourg. Elle laisse derrière elle sa meilleure amie, sa passion pour la natation, mais surtout, surtout, ce qui lui pourrit la vie : ses cheveux. Car oui, ils ont abandonné sa tête il y a deux ans maintenant.

Armée de sa perruque, Emma est prête à repartir de zéro, cheveux au vent cette fois ! Mais difficile de vivre sa meilleure vie quand elle passe son temps à s’assurer que personne ne découvre son secret.

Maëlle Desard nous raconte les déboires d’Emma avec beaucoup d’humour et d’autodérision, délivrant un récit réjouissant et inspirant. Elle traite avec beaucoup de délicatesse et d'humour le sujet du harcèlement sous plusieurs formes (scolaire, cyber harcèlement, etc) sans pour autant verser dans le pathos.

Roman lumineux et optimiste sur l’acceptation de soi, À un cheveu est un éloge des défauts, des imperfections en tous genres et des complexes plus ou moins assumés. Mais surtout, ce roman montre bien que pour vivre pleinement, la meilleure chose à faire reste encore de se libérer de ses barrières.