- EAN13
- 9782720216534
- Éditeur
- Fayard/Pauvert
- Date de publication
- 07/09/2016
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Fayard/Pauvert 19,00
Suffit-il d’écrire dans la langue de Molière pour être reconnu comme un «
écrivain français » ? Ou la littérature entretient-elle, en France, un rapport
trop étroit avec la nation pour que ce soit si simple ? Amoureuse de sa
langue, la France en est aussi jalouse. Pour tous ceux qui l’ont en partage
ailleurs dans le monde, elle devient alors un objet de lutte, de quête et de
conquête.
Retraçant les carrières de cinq écrivains algériens de langue française (Kateb
Yacine, Assia Djebar, Rachid Boudjedra, Kamel Daoud et Boualem Sansal),
Kaoutar Harchi révèle qu’en plus de ne s’obtenir qu’au prix d’authentiques
épreuves, la reconnaissance littéraire accordée aux écrivains étrangers n’est
que rarement pleine et entière. Car si la qualité du style importe, d’autres
critères, d’ordre extra-littéraire, jouent un rôle important.
Souvent pensée en termes de talent, de don, de génie, la littérature n’est-
elle pas, aussi, une question politique ?
écrivain français » ? Ou la littérature entretient-elle, en France, un rapport
trop étroit avec la nation pour que ce soit si simple ? Amoureuse de sa
langue, la France en est aussi jalouse. Pour tous ceux qui l’ont en partage
ailleurs dans le monde, elle devient alors un objet de lutte, de quête et de
conquête.
Retraçant les carrières de cinq écrivains algériens de langue française (Kateb
Yacine, Assia Djebar, Rachid Boudjedra, Kamel Daoud et Boualem Sansal),
Kaoutar Harchi révèle qu’en plus de ne s’obtenir qu’au prix d’authentiques
épreuves, la reconnaissance littéraire accordée aux écrivains étrangers n’est
que rarement pleine et entière. Car si la qualité du style importe, d’autres
critères, d’ordre extra-littéraire, jouent un rôle important.
Souvent pensée en termes de talent, de don, de génie, la littérature n’est-
elle pas, aussi, une question politique ?
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